Témoignage d’un responsable politique écologiste.

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​Je m’appelle Patrice MIRAN, je vis dans le département des Alpes Maritimes, et j’ai été de 1992 à 1998 président du groupe des élus écologistes au conseil régional PACA (Provence Alpes Côte d’Azur).

C’est la troisième région sur les vingt deux, en terme de quantité de population, que compte la France. Mais la région PACA est aussi la région la plus attractive selon les français en raison de son climat doux, de la présence de la mer Méditerranée et de la chaîne montagneuse des Alpes. C’est donc là et notamment dans les Alpes Maritimes, qu’il y a le plus de personnes âgées venant passer leur retraite, et qui consomment donc logiquement aussi le plus de soins médicaux. La santé est donc une des préoccupations particulièrement importante de cette région. Et comme, notamment les Alpes Maritimes, les personnes sont aussi assez riches et qu’il y a le plus de médecins et de dentistes de France, il est probable que c’est ici aussi qu’il existe le plus d’émulation dans le domaine des pratiques de mieux être et des médecines naturelles.


Je suis actuellement vice président du MEI, le Mouvement des Ecologistes Indépendant dont le président est Antoine Waechter. C’est le deuxième parti écologiste français en terme d’adhérents, après le parti des « Verts ». Ce mouvement politique se distingue du parti des «Verts » par le fait qu’il n’a pas de préférence politique au sens droite, gauche et un de nos slogans jadis était d’ailleurs : « ni droite ni gauche mais écologiste avant tout ». Ce mouvement est aussi résolument anti nucléaire et prône l’arrêt de toutes les centrales nucléaires. Une position que certains pourraient trouver extrême mais qui se justifie selon nous par les dangers particulièrement graves inhérent à la production d’énergie nucléaire.

L’énergie nucléaire est une énergie en apparence propre mais en apparence seulement. Elle fait prendre à notre société un risque colossal en cas d’accident et d’autre part nous contraint à gérer des déchets qui resteront radioactifs selon nos connaissances pendant des millions d’années, risquant ainsi de polluer gravement l’environnement pour les générations futures. Le choix de l’énergie nucléaire est par conséquent pour nous, un choix totalement irresponsable, et même si nos centrales nucléaires actuelles possèdent plus de protections que celle de Tchernobyl. Ce qui s’est passé à Tchernobyl est instructif à ce titre. J’ai fait une enquête personnellement sur ce cas et je peux vous affirmer que les conséquences en terme de santé publique de l’accident de Tchernobyl sont et seront pendant des années et des années encore, catastrophiques. Mais je ne m’étendrai pas plus sur le sujet car ce n’est pas le thème ici.

Un autre grand sujet qui intéresse particulièrement le MEI est la santé. Sans nier les progrès évidents issus de notre science moderne, nous pensons dans un même temps que l’approche actuelle de la santé pourrait aussi paradoxale que cela puisse paraître constituer une des premières causes de maladies graves que notre civilisation connaît aujourd’hui. Cela s’explique dans la mesure où notre médecine s’intéresse d’une part bien souvent à supprimer des symptômes sans s’intéresser aux causes et agit en plus au mépris des mécanismes naturels de l’organisme, et plus précisément des réactions de défense. Et cela notamment par une chimie qui s’est bien souvent éloignée du naturel et de son intelligence intrinsèque que nos scientifiques sont encore loin de pouvoir comprendre.

Le MEI encourage par conséquent, toutes les approches médicales visant à s’intéresser tout d’abord aux causes des maladies d’une part et d’autre part à agir en accord avec le corps en tenant compte de ce que la nature nous a apporté. La phytothérapie est un bon exemple de médecine naturelle que nous encourageons, et elle est malheureusement souvent dénaturée par une chimie qui ne voulant que resynthéthiser le principe actif uniquement oublie un vaste ensemble d’autres molécules aussi présentes dans la plante médicinale, dont la chimie de l’homme ignore par la même occasion le rôle subtil.


Il y a environ une dizaine d’année, j’ai été contacté par le Dr Bruno Darmon, chirurgien dentiste, sur le problème des dents dévitalisées en tant que responsable politique d’un parti écologiste dans sa région. J’ai un peu étudié le caractère scientifique des données du problème et ce sujet m’est apparu fort intéressant. Il me semble en effet que le caractère toxique des dents dévitalisées même sans symptomatologie soit plus que probable. Mais j’ai aussi fait une enquête politique sur le sujet car même si je suis quand même scientifique de part ma profession (je suis en effet expert pour un programme de prévention de l’environnement financé par l’ONU), je suis aussi et avant tout un responsable politique. Je vais donc vous faire un témoignage politique au sens étymologique du terme. Etymologiquement, je le rappelle, la politique c’est l’étude de la vie de la cité.

Eh bien après étude, dans la région PACA et plus particulièrement dans les Alpes Maritimes, il existe tout un courant que l’on peut, selon des estimations cohérentes, penser être quelques milliers de patients, répartis sur plus d’une cinquantaine d’années jusqu’à aujourd’hui qui ont opté pour faire enlever leurs dents dévitalisées pour retrouver la santé, sur les conseils de quelques dentistes et quelques médecins. Il y a notamment un médecin de Grasse qui est plus connu pour ça et qui a toujours persévéré dans cette direction depuis une quarantaine d’année. Actuellement quelques dentistes et ce médecin des Alpes maritimes exercent encore dans cet esprit. Et les dentistes ne sont pas de vieux dentistes au bord de la retraite, loin de là.

Ce courant semble exister ailleurs en France aussi mais avec peut-être moins de vigueur car historiquement, c’était un dentiste cannois, feu le Dr Davo Koubi qui semble l’avoir initié en France, et c’est donc dans la région que son influence s’est faite le plus sentir et sur la population et sur des dentistes qu’il a influencé. En France, un certain Dr Lepoivre chef de service de stomatologie aurait réalisé semble-t-il dans le passé une expérience similaire à Paris en milieu hospitalier. Pour les patients, la solution d’enlever leurs dents dévitalisées semble avoir été bien souvent la solution ultime envisagée à leurs problèmes de santé. Des problèmes de santé qui pourtant à priori étaient apparemment totalement indépendants de leurs dents.

Evidemment, des milliers de patients sur environ le million de personnes vivant sur la Côte d’Azur, on pourrait dire que c’est une goutte d’eau dans l’océan. De même, quelques dentistes et médecins sur les centaines que compte cette région et qui n’en tiennent pas compte, on pourrait aussi penser que c’est négligeable certes. Mais il n’empêche que des milliers de personnes malades, souvent très gravement, et même jeunes, qui font enlever leurs dents dévitalisées contre l’avis académique et qui en plus semblent en immense majorité en être satisfaites après coup, ce n’est pas rien pour moi. A une époque où les maladies graves ne cessent de progresser malgré que notre nation dépense des millions dans la recherche médicale et la prévention, le fait que des milliers de personnes semblent satisfaites de cette démarche de santé originale, me semble fort intéressant.

On peut bien sûr imaginer que ces milliers de personnes sont des fous certes mais pourtant rien ne peut laisser penser qu’elles étaient folles, tout comme les dentistes et les médecins qui prônent actuellement cette démarche pour faire retrouver la santé à leurs patients. Ce courant de personnes me semble même représenter une minorité qui aurait pris conscience de certaines lacunes de notre système de santé et des effets négatifs d’une certaine thérapie présentée par la dentisterie officielle comme sans danger.

Il semble pourtant clair que les dents dévitalisées, même en apparence saines selon les critères académiques, doivent par conséquent être suspectées d’être un facteur aggravant de diverses pathologies. En plus selon des experts dentiste du sujet, la plupart des dents dévitalisées sont mal dévitalisées, ce qui ne fait qu’aggraver le problème. Les dents dévitalisées sont en apparence un progrès de notre dentisterie moderne mais en apparence seulement semble-t-il. Mais comme notre société est actuellement très attachée aux apparences, le danger des dents dévitalisées ne semble pas intéresser grand monde dans la population française.

Cela me rappelle beaucoup le problème de l’énergie nucléaire en apparence propre mais en apparence seulement aussi. Un problème qui est aussi plus pris en compte par les populations des pays anglo-saxons et germaniques tandis que la France est le premier producteur et exportateur européen d’énergie nucléaire. Et bien il semble que la France soit aussi le premier producteur européen de dents dévitalisées à cause d’une politique sociale inconsciente, tandis que le concept de dent dévitalisée toxique et à enlever systématiquement soit aussi bien plus présent dans les pays anglo-saxons et germanophones.

Cela pourrait bien expliquer en partie pourquoi les français consomment environ trois fois plus de médicaments que partout ailleurs en Europe. Dans une logique de se préoccuper surtout des apparences donc de l’esthétique, les autorités dentaires, universitaires et ordinales ne répondent pas aux interrogations suscitées par cette problématique (comme en témoigne l’absence de réponse précise aux courriers que j’ai adressé en son temps à diverses autorités médicales). Un sujet dont l’évocation les met semble-t-il mal à l’aise et on peut facilement comprendre pourquoi, puisque les universitaires et les membres de l’Ordre sont aussi des dentistes qui ont toujours dévitalisé des dents à une population heureuse de garder ainsi plus longtemps ses dents.

Par conséquent, rares sont aujourd’hui les personnes qui ne possèdent pas de dents dévitalisées en bouche. Tout cela me fait dire, que le problème des dents dévitalisées est par conséquent un grave problème de santé publique et que des mesures politiques devraient être prises rapidement afin de décourager financièrement les dentistes à dévitaliser les dents, en les incitant en même temps à ne laisser en bouche que des dents vivantes. En parallèle il serait souhaitable d’effectuer une campagne de sensibilisation de cette problématique pour la population. Ce choix de politique de santé me rappelle d’ailleurs un des slogans de notre parti politique qui était : «MEI, le choix de la vie ». Les dépenses de santé de notre pays sont aujourd’hui devenues considérables et représentent le poste de dépense qui ruine le plus notre économie.

Même si les dents dévitalisées ne me paraissent nullement être la seule cause de cette situation catastrophique, il m’apparaît pourtant clairement aussi aujourd’hui, qu’elles en sont une des causes importantes, de part leur rôle qui se révèle bien souvent déterminant pour le rétablissement de la santé générale. Une cause dont nos responsables politiques se doivent par conséquent de tenir compte sans tarder.


Actuellement la lutte contre le cancer est considérée comme une des priorités nationales et coûte des milliards d’euros à notre nation. Quand je pense qu’un éminent cancérologue allemand, le Dr Issels, qui guérissait 37% de plus de cancers que ses collègues, insistait pour faire enlever toutes les dents dévitalisées de ses patients, je trouve totalement sidérant que la conscience de la toxicité des dents dévitalisée soit encore si peu connue dans le monde médical français.


Fin.

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